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The Shining (1961) de Stephen Marlowe retrace la vie d'un jeune Athénien qui participe notamment à l'expédition de Sicile[241]. La même année, Potidée, colonie de Corinthe, faisant partie de la ligue de Délos, se révolte contre Athènes. Thucydide introduit plus de rigueur dans la relation des faits, affine la chronologie et recherche la vérité par « l'examen des témoignages et le recueil des indices »[7]. La flotte athénienne devient donc bientôt la plus puissante du monde grec et permet l'émergence de ce que les historiens nomment la thalassocratie athénienne, accordant à la cité une emprise de plus en plus grande sur les autres membres de la ligue ; d'alliés ces derniers deviennent des sujets, non plus placés sous une hégémonie mais sous une archè, une autorité. La cité conserve donc l'Attique mais doit renoncer au reste de son empire. D'autres cités n'étant dans aucune de ces deux ligues ont aussi des alliances. Cela consacre une victoire implicite pour Athènes puisque son empire, à l'origine du conflit, n'en ressort pas amoindri. Le 10 mars 1996 (soit vingt-quatre siècles après les faits), lors d'une cérémonie spéciale tenue dans l'ancienne Sparte, le maire de la Sparte contemporaine Dimosthenis Matalas et le maire d'Athènes Dimítris Avramópoulos signent un traité de paix qui met fin officiellement à cette guerre[2],[3]. Son style est cependant parfois difficile pour le lecteur moderne, notamment dans les discours qu'il place à divers moments pour analyser les actions[11]. Lors de cette dernière, c'est l'intervention d'Alcibiade avec dix-huit navires en plein milieu de la bataille qui permet la victoire athénienne et la capture de trente navires adverses[189]. La dernière modification de cette page a été faite le 9 décembre 2020 à 16:08. Aucune inscription ou installation nécessaire. Périclès considère que les athéniens ne peuvent pas faire face à une offensive terrestre et décide donc le repli dans la cité. La défaite athénienne, qui pouvait sembler improbable au début du conflit étant donné les ressources dont la cité disposait en comparaison de celles de Sparte, s'explique selon Thucydide par quatre raisons : l'épidémie ayant frappé Athènes, l'expédition en Sicile, la création du fort de Décélie par les Spartiates et enfin la construction d'une flotte grâce à l'or fourni par les Perses[236]. Deux partis dominent dès lors la vie politique : celui mené par Nicias, démocrate modéré, partisan d'une guerre sans excès et ce au nom des grands propriétaires terriens, las de voir leurs terres ravagées ; et celui mené par Cléon, démagogue, lui-même commerçant et parlant au nom de l'Athènes urbaine ; il en appelle à une implication totale dans le conflit[84],[85]. Mytilène et les principales cités de l'île de Lesbos décident de quitter la ligue de Délos, entraînant une expédition punitive athénienne faisant capituler la ville en 427. A côté, la ligue du Péloponnèse ne possède pas de véritable flotte de guerre mais peut aligner une armée terrestre d'au minimum 40 000 hoplites. En août, la bataille de Mantinée oppose Sparte à la coalition formée par Argos et Mantinée et aux renforts athéniens. Entre le risque de voir passer la flotte de Corcyre aux mains de la ligue du Péloponnèse en cas de défaite corcyréenne et celui de provoquer une guerre par la conclusion d'une alliance à la fois défensive et offensive (symmachia), l'assemblée athénienne est hésitante[35]. Cependant, leur attaque terrestre échoue et, pendant l'été, la flotte athénienne basée à Naupacte, forte de vingt trières et commandée par le stratège Phormion, remporte une double victoire éclatante sur la flotte de la ligue du Péloponnèse lors des batailles de Patras, où elle fait face à 47 vaisseaux, et de Naupacte, où elle en affronte 77, démontrant ainsi la puissance de la thalassocratie athénienne, même lorsque celle-ci est mise en difficulté[80]. Athènes lui reproche en effet officiellement d'exploiter des terres sacrées et d'accueillir des esclaves fugitifs[42]. Athènes, pour avoir secouru Corcyre, est accusé d'avoir violé la paix de trente ans. La Constitution des Athéniens, de l'école d'Aristote, donne un compte-rendu de la dernière partie de la guerre, et en particulier de la révolution oligarchique de 411[14]. La domination spartiate sur le monde grec est cependant de courte durée. La guerre du Péloponnèse et les tentatives de suppressions de la démocratie (431-404) Les sources que nous avons pour comprendre la guerre du Péloponnèse sont des sources écrites par Thucydide et par Xénophon. Capturés, Nicias et Démosthène sont exécutés par les Syracusains malgré les objections de Gylippe[161]. Les ambassadeurs sont toutefois arrêtés en Thrace à l'instigation d'agents athéniens et envoyés à Athènes, où ils sont aussitôt exécutés sans procès[72]. C’est l’affrontement de deux géants que tout oppose : l’un est une démocratie tournée vers la mer avec une flotte puissante (thalassocratie), l’autre est une oligarchie, ancrée dans ses terres avec une armée redoutable de fantassins aguerris. En 446 est signée une paix de 30 ans avec Sparte, mais la Grèce est alors bipolarisée. Profitant de l'absence de dirigeants démocrates puissants et respectés dans leur cité, les oligarques athéniens préparent leur coup d'État dans le plus grand secret. Antiochos, contrevenant aux ordres lui enjoignant de ne pas rechercher le combat, est piégé et vaincu par Lysandre à la bataille de Notion, ce qui provoque la perte de 22 navires et la destitution d'Alcibiade, qui s'exile dans ses terres de Chersonèse de Thrace[201]. Les Potidéens protestent contre cet ultimatum et engagent avec Athènes des négociations qui durent tout l'hiver[39]. Thucydide, avec son ouvrage Histoire de la Guerre du Péloponnèse, est la principale source des historiens modernes. Périclès meurt lui-même en 429. L'expédition est un désastre. Sur son auteur cependant, nous n'avons que peu de renseignements. Le conflit se termine par la victoire de Sparte et l'effondrement de l'empire athénien. Au lieu de passer immédiatement à l'offensive, Sparte envoie donc plusieurs ambassades à Athènes, l'une d'elles lui proposant de ne pas entrer en guerre en cas de levée de l'embargo commercial contre Mégare[48]. Sparte et Athènes s'affrontent aussi par l'intermédiaire d'agents provocateurs, comme à Corcyre en 427 où les oligarques essaient de prendre le pouvoir sur les incitations d'agents spartiates. Sans doute à l'initiative de Périclès, qui domine la vie politique athénienne depuis 443[36], elle vote donc une alliance uniquement défensive (épimachia) et décide l'envoi d'une force symbolique de dix trières pour protéger Corcyre[35]. Son récit se veut didactique, les enseignements à tirer du conflit devant servir aux générations futures car la nature humaine ne change pas[10]. A partir de 413, les Spartiates occupent en permanence le sol de l'Attique, pouvant le ravager systématiquement. Il menace ainsi de couper la principale voie du ravitaillement en grain d'Athènes et oblige les Athéniens, désormais le dos au mur, à passer à l'offensive[187]. Provoquée par trois crises successives en peu de temps, la guerre est cependant principalement causée par la crainte de l'impérialisme athénien chez les alliés de Sparte. Ainsi, en 417, les Spartiates s'emparent de Hysiai, située sur le territoire d'Argos, et mettent à mort toute la population masculine adulte de cette petite ville[134]. Les autres cités ont également fortement souffert. L'expansion du modèle démocratique athénien connaît un coup d'arrêt définitif dans le monde grec, la tendance politique revenant aux oligarchies[229]. Se pose alors la question du sort des Mytiléniens. Il le persuade de mener une politique de bascule entre Sparte et Athènes, réduisant ainsi l'aide financière et annulant l'aide navale perse à Sparte[175]. Les Athéniens prennent néanmoins l'avantage sur Syracuse au printemps 414 en s'emparant du plateau des Épipoles où ils commencent la construction d'un double mur afin d'isoler la ville[152]. Au printemps 413, Athènes envoie des mercenaires thraces, arrivés trop tard pour se joindre aux renforts expédiés en Sicile, piller les côtes de la Béotie. Le récit de Thucydide est considéré comme une pierre fondatrice et un chef-d'œuvre de l'historiographie par ses réflexions sur « la nature de la guerre, les relations internationales et la psychologie des foules »[6]. Tout en faisant mine de respecter les institutions, ils font régner la terreur en assassinant leurs principaux opposants et instaurent le régime des Quatre-Cents, dont Phrynichos, Pisandre, Antiphon et Théramène sont les plus en vue, en juin 411[180]. Après le rappel de Lysandre à Sparte par le roi Pausanias, Thrasybule parvient à reprendre la cité aux Trente en 403 et y rétablit la démocratie[216],[217]. La révolution ne dure pas: le petit peuple de l'armée (les marins), mené par Thrasybule, s'oppose aux réformes. En 433, Corcyre, colonie de Corinthe, se révolte contre sa métropole. Pendant l'hiver 407-406, alors que les deux flottes s'observent, Alcibiade laisse provisoirement le commandement à son ami Antiochos pour assister au siège de Phocée. En mai 425, alors qu'Athènes est enfin débarrassée de la peste, Démosthène, qui fait partie d'une expédition à destination de Corcyre, profite d'une tempête qui immobilise la flotte près de Pylos, pour occuper et fortifier les lieux, restant sur place avec une petite troupe. Victorieux sur terre, les Spartiates perdent cependant leur hégémonie maritime après leur défaite au large de Cnide en 394. « Ce fut bien la plus grande crise qui émut la Grèce et une fraction du monde barbare; elle gagna pour ainsi dire la majeure partie de l'humanité » écrit Thucydide à son propos. Malgré l'inconfort ressenti par la population en raison de l'afflux de réfugiés et les accusations de couardise lancées contre lui par ses adversaires politiques, le prestige de Périclès et le respect qu'il inspire persuade les Athéniens de s'en tenir à son plan[64]. Pendant l'été 419, Argos s'attaque à Épidaure, alliée de Sparte, à l'instigation d'Alcibiade, qui veut ainsi prouver la faiblesse des Spartiates et détacher Corinthe de la ligue du Péloponnèse. En décembre, il s'empare d'Amphipolis par une attaque surprise avant que la flotte athénienne du stratège Thucydide (celui-là même qui, exilé à la suite de cet échec, raconte le conflit) ne puisse intervenir. Dans la peinture, il existe principalement des œuvres représentant Alcibiade ou Périclès mais en dehors du cadre de la guerre. Le lendemain, Démosthène accorde aux Lacédémoniens le droit de se retirer à condition qu'ils le fassent secrètement[94]. Le document à étudier est un extrait de l’Histoire de la Guerre du Péloponnèse_ écrite par Thucydide datant de la fin du Vème siècle avant J.-C.__ L’auteur est un des acteurs du conflit qu’il raconte, conflit qui oppose entre 431 et 404, les cités d’Athènes et de Sparte. Ses Longs Murs, symbole de sa puissance, sont détruits, le reste de la flotte est remise à Sparte, toutes les colonies sont abandonnées, la ligue de Délos est dissoute et Athènes est contrainte de rejoindre l'alliance spartiate. La guerre du Péloponnèse est une guerre qui oppose la ligue de Délos, dirigée par Athènes et la ligue du Péloponnèse, dirigée par Sparte. Sans que la paix ne soit rompue, les décisions d'Alcibiade entraînent un affrontement entre Athéniens et Spartiates à la bataille de Mantinée (418), les premiers aux côtés des Argiens, les seconds des habitants d'Epidaure. De son côté Sparte fait appel aux Perses financièrement; en contrepartie, ils s'engagent à leur abandonner toutes les cités grecques faisant partie de la ligue de Délos en Asie mineure. Mindarus, le nouveau navarque spartiate, réussit à déplacer sa flotte de Milet, jusqu'ici la base de ses opérations, à Abydos, dans l'Hellespont. Malgré une victoire navale mineure au large de Symi, les Lacédémoniens évitent soigneusement tout engagement important, laissant ainsi le contrôle de la mer à leurs adversaires[176]. 1, 2) qui voulait par là renchérir sur un Hérodote voyant dans les guerres médiques l’événement le plus considérable de son temps, fut un tournant majeur dans l’histoire du … Athènes, si elle ne retrouve plus sa position dominante, parvient tout de même à maintenir son statut de cité de poids dans le monde grec avec un régime politique fondé sur la réconciliation, une loi d'amnistie générale interdisant même sous peine de mort de rappeler les fautes passées[218]. La paix d'Antalcidas fait de la Perse l'arbitre de la Grèce et l'Ionie revient dans le giron perse[220],[221]. Ce document a été mis à jour le 04/07/2012 Prévenu à temps, il se réfugie auprès de Tissapherne[173] vers octobre 412 et devient son conseiller[174]. durant guerre du Pélop.) La guerre du Péloponnèse est le conflit qui oppose la ligue de Délos, menée par Athènes, et la ligue du Péloponnèse, sous l'hégémonie de Sparte. « Thucydide est un citoyen athénien, apparenté à Miltiade. Les Athéniens s'emparent de la cité, mettent à mort tous les hommes et réduisent les femmes et enfants en servitude afin de lancer un signal fort aux autres cités tentées de se rebeller. En juin 426, le stratège athénien Démosthène mène une campagne en Étolie de sa propre initiative dans l'optique générale d'un plan ambitieux qui doit aboutir par une offensive sur la Béotie pour prendre les Thébains à revers[92]. De plus, leurs équipages sont beaucoup mieux entraînés[53]. Les massacres se multiplient, même pendant cette période où Athènes et Sparte sont officiellement en paix. En 454, le trésor entreposé à Délos est transféré sur l'Acropole d'Athènes, les Athéniens n'hésiteront pas à y puiser comme bon leur semble. En 426, Agis II succède à son père Archidamos alors que Pleistoanax rentre de l'exil auquel il avait été condamné en 445, Sparte ayant donc à nouveau deux rois[91]. Périclès et la politique de grands travaux. Un compromis est trouvé: le corps des citoyens est fixé à 9000, l'Assemblée populaire reste en place, le Conseil reste à 500. De son côté, Athènes fait reconstruire les Longs Murs et établit des fortifications pour protéger l'Attique en 393, puis crée une seconde confédération athénienne, aux conditions beaucoup plus souples que la ligue de Délos, en 378[223]. Le corps des citoyens est réduit à 3000 et une dure répression est mise en place contre les opposants politiques. Alors que le premier plaide passionnément la cause interventionniste, Nicias veut effrayer les Athéniens en surestimant les forces siciliennes. Les cités faisant partie de cette ligue doivent contribuer soit en nature (bateaux et marins), soit en argent (le phoros). Pourtant, le « siècle de Périclès » ne dure que quelques décennies et se termine par la guerre du Péloponnèse, source de grands bouleversements. La stratégie des Spartiates est donc très simple : elle consiste à envahir l'Attique et à dévaster ses terres cultivées afin de contraindre les Athéniens, par la famine ou l'humiliation ressentie, à sortir de leurs murs pour se battre en rase campagne[56]. Alors que Sparte a toujours prétendu combattre pour la liberté des Grecs, il s'avère très vite qu'il n'en était rien puisqu'elle garde le contrôle de plusieurs cités en Asie Mineure, imposant un tribut et installant des oligarchies protégées par des garnisons spartiates, et que d'autres cités sont restituées aux Perses[219]. Thucydide fixe par ailleurs les repères chronologiques de la guerre, de 431 à 404, tels qu'ils sont reconnus par les historiens modernes et bien que ses contemporains ne partageaient pas forcément ses vues, certains la faisant commencer en 433, se terminer en 394 ou y voyant encore plusieurs conflits distincts[12]. Mégare, en mauvaise posture, conclut alors une alliance avec Athènes susceptible de bouleverser l'équilibre des forces[27]. Dix ans après la fin des combats, la population masculine adulte d'Athènes est environ moitié moins nombreuse qu'au début de la guerre, et des cités comme Mégare et Corinthe sortent elles aussi très affaiblies du conflit[226]. Les batailles d'hoplites, si elles ne disparaissent pas pour autant, ne sont plus considérées comme l'unique façon de mener une guerre terrestre. La guerre du Péloponnèse : remède contre la morosité. La guerre oppose principalement les Athéniens et leurs alliés à Corinthe et à Thèbes. Pour contourner la loi qui interdit à un navarque d'être nommé plus d'une fois, Sparte le nomme officiellement commandant en second tout en lui confiant officieusement la direction des opérations. Élu stratège, Alcibiade rentre triomphalement à Athènes en mai 407 et se voit accorder les pleins pouvoirs militaires[196]. Le poète comique athénien Aristophane prend la guerre du Péloponnèse comme thème principal de plusieurs pièces de théâtre, comme Les Acharniens (425), où il raille le parti favorable à la guerre, Les Cavaliers (424), où il s'en prend à Cléon, La Paix (421), où il célèbre la fin des hostilités, et Lysistrata (411), dans laquelle les Athéniennes se refusent à leurs maris afin qu'ils arrêtent les combats[15]. Les Lacédémoniens, craignant une révolte des hilotes de la Messénie toute proche, interrompent leur invasion de l'Attique et envoient 420 hoplites qui débarquent sur l'île de Sphactérie[97]. Des milliers de personnes, principalement des civils, trouvent la mort dans les combats et les massacres qui s'ensuivent et se terminent par la victoire des démocrates[89]. Mais, sous l'action des modérés, un second décret est pris le lendemain : seuls les murs seront rasés et la flotte devra être livrée. Les forces terrestres (40 000 Athéniens et alliés) sont capturées et massacrées ou vendues comme esclaves. A cette occasion, le démagogue Cléon apparaît sur la scène politique et s'y impose. La guerre du Péloponnèse, qui a commencé en 431 avant JC, a duré un total de 27 ans, avec une trêve de six ans quelque part au milieu de cette période, et se termine par la remise d'Athènes en 404 av. En août 406, lors de la plus grande bataille navale de la guerre, la flotte athénienne de 155 trières dirigée par huit stratèges, dont Thrasylle et Périclès le Jeune, bat celle de 120 navires de Callicratidas aux Arginuses, archipel au sud de l'île de Lesbos. Ils lancent aussi deux grandes expéditions navales en 431 et 430. Pour Thucydide, la guerre est inévitable en raison de la montée de l'impérialisme athénien dans le cadre de la ligue de Délos[20]. Le commerce et l'agriculture, deux secteurs économiques très touchés par les hostilités, mettent de nombreuses années à se relever, et même la religion ne sort pas indemne de la lutte, le mysticisme irrationnel ou le scepticisme cynique étant deux tendances extrêmes qui se répandent partout[227]. Étymologiquement, la guerre vient du vieux germanique werra (simple exclamation ; cri de guerre) qui donnera war (en anglais) et que l’on retrouve dans Wehrmacht ou Bundeswehr (en allemand).Le mot grec polemos viendrait de poles qui désignait le grand nombre ; le mot latin bellum viendrait de duellum (le duel) que Horace ou Plaute utilisaient pour désigner la guerre. Démosthène décide de rembarquer, décision à laquelle s'oppose Nicias, sous prétexte d'une éclipse de lune tenue pour un mauvais présage. Les Spartiates ont le choix entre quatre offensives possibles dans des régions diverses, dont deux proposées par Pharnabaze et Tissapherne, mais les factions qui se partagent le pouvoir n'arrivent pas à s'entendre[167]. Peu après, Lamachos est tué lors d'une escarmouche, son énergie allant cruellement faire défaut aux Athéniens. Les deux années suivant la mort de Périclès sont marquées par de graves difficultés pour Athènes. Auréolé par sa victoire, Cléon dirige de facto Athènes jusqu'à sa mort trois ans plus tard[105]. Il nait vers 460 et meurt aux alentours de 400. La possibilité de tenir une telle position en Méditerranée, la perspective de couper les ravitaillements de Sparte et ses alliés, autant que l'ambition d'Alcibiade mènent au déclenchement de cette entreprise, qui a pourtant lieu sur un terrain mal connu des Athéniens[143]. Peu après, Corinthe l'emporte sur Corcyre lors de la grande et confuse bataille navale de Sybota, dans laquelle 260 navires sont impliqués. Elle profite donc du terme à venir de la période de paix signée par Sparte et Argos en 451 et des négociations se rouvrant entre les deux cités pour inciter les démocrates d'Argolide à créer une nouvelle confédération qui regroupe Argos, Corinthe, Mantinée et Élis, ainsi que quelques cités de Chalcidique, désireuses de quitter le giron athénien[124]. Athènes, encerclée sur terre et sur mer, est rapidement gagnée par la famine – d'autant que Lysandre a sciemment laissé aux garnisons athéniennes des cités conquises le droit de regagner leur cité-mère afin qu'il y ait plus de bouches à nourrir – et doit se soumettre en avril 404 après de longues négociations menées par Théramène auprès de Lysandre, puis des éphores de Sparte[211]. En 414, Alcibiade est reconnu coupable de la mutilation des Hermès et s'enfuit à Sparte. Cet impérialisme provoque à la fin du 5 e siècle une guerre fratricide entre cités grecques, la guerre du Péloponnèse, lutte fratricide qui provoque au final l’affaiblissement du monde grec. -Ligue de Délos. En - 459, Athènes échoue dans son attaque des Corinthiens à Haleis, et remporte le combat naval à Kehryphaleia dans le golfe Saronique. Les Spartiates, qui se méfient de lui, donnent l'ordre de le supprimer. Lors de l'attaque nocturne qui s'ensuit, en août 413, les Athéniens surprennent initialement leurs adversaires mais la désorganisation de leurs troupes et leur méconnaissance du terrain entraîne le chaos, puis la déroute, les Athéniens perdant finalement 2 000 hommes et l'espoir de prendre Syracuse[159]. La guerre du Péloponnèse, « la plus grande crise qui ébranla les Grecs et une partie des Barbares » selon l’expression de Thucydide (I. Toutefois, Amphipolis refuse de regagner l'alliance athénienne après le départ des troupes spartiates, en conséquence de quoi Athènes s'oppose à la restitution de Pylos[123]. Même après le désastre sicilien, Athènes repousse par deux fois des propositions de paix acceptables en croyant pouvoir encore l'emporter. Une dure répression est menée contre la cité rebelle : en 463 les Thasiens sont écrasés, leurs remparts sont détruits, la flotte confisquée. Platées étant alliée avec Athènes et occupant une importante position stratégique, les Thébains saisissent aussitôt l'occasion[60]. Le procès de Socrate en 399, accusé de perturber la jeunesse, finit de clore une période troublée. Sauf précision contraire, les dates de cette page sont sous-entendues «. Les Trente deviennent rapidement impopulaires en donnant l'ordre de massacrer des citoyens et des riches métèques pour s'emparer de leur fortune. L'histoire est avec lui plus explicative que narrative avec une recherche systématique des causes ou des raisons de tout action ou événement[9]. Les défections se multiplient au sein de la ligue de Délos. Dans le cadre de : l’Histoire de la guerre du Péloponnèse, Thucydide a pour intention de « chercher à en exprimer le sens [de la guerre du Péloponnèse] dans une œuvre.3 » En effet, il rend un généreux hommage à la cité d’Athènes, mais l’issue de cette guerre l’oblige à …

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